Les hôpitaux du Togo font face à une situation critique. Médecins gynécologues et paramédicaux sont dans une impasse, confrontés à l’afflux constant de demandes d’interventions chirurgicales et à des conditions de travail de plus en plus insoutenables.
Selon le confrère Togobreakingnews, les urgences chirurgicales gynécologiques et obstétricales dans certains centres comme l’hôpital de Bè et Bè Kpota sont désormais référées au CHU Sylvanus Olympio après 17 heures, exposant ainsi les patientes à des risques accrus.
Face à cette situation, les médecins gynécologues ont lancé un cri d’alarme aux autorités sanitaires, décrivant un malaise physique et psychologique grandissant parmi le personnel médical. Dans une lettre datée du 3 juin, ils ont exprimé leurs inquiétudes quant à la continuité des soins. Ils ont sollicité une action immédiate de la part des autorités.
Parallèlement, des pourparlers entre les responsables du ministère de la Santé et les syndicats ont eu lieu le 21 mai, en l’absence du ministre de tutelle, le Prof Moustapha Mijiyawa. Les paramédicaux, mobilisés depuis le 2 mai, maintiennent leur position, conditionnant la reprise des services à une autorisation formelle.
Cette crise affecte l’ensemble du pays et ses conséquences se font ressentir gravement sur la santé et la sécurité des patients. Au vu de ce problème, les médecins gynécologues et les paramédicaux appellent à une action immédiate pour résoudre la crise et assurer la continuité des soins dans les hôpitaux du Togo.
La communauté internationale est également interpellée pour apporter un soutien nécessaire à ce pays confronté à une crise sanitaire préoccupante.
